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ARTICLES D'ERIC JL BRETON
22 octobre 2004

LES CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES FACE AUX CELLULES SOUCHES ADULTES

Récement encore des savants ont réussi à guérir une souris malade avec des cellules souches embryonnaires d'une autre souris .Et la veille, d'autres avait réussi à concevoir, une nouvelle fois, un bébé-médicament, qui devra soigner sa soeur .

Deux avancées majeures pour la médecine, et deux nouveaux espoirs pour les malades .

Si dans le deuxième cas, ceux qui ne sont pas malades sont majoritairement contents .Dans le premier cas, le problème est plus délicat, puisqu'il faut détruire une vie potentielle(au mimimum), pour en sauver une autre .

Si quelqu'un connaît une personne malade ou handicapée, il y a de fortes chances, pour qu'elle soit pour légaliser l'utilisation des cellules souches embryonnaires .

Quant aux nombreux autres, ils risquent certainement d'être contre cette légalisation .

Il faut donc reconnaître, qu'il est très difficile de statuer sur ce problème .

Il faut donc espèrer que d'autres possibilités de guérisons s'offrent aux malades .

Bien sûr, qu'il y a urgences pour les plus désepérés et pour les impatients qui ne peuvent plus être patients .

Que faut-il faire ?

Certainement convaincre les gens, et bien connaître le dossier avant de se prononcer définitivement Car sur ce problème nous n'avons pas le droit à l'erreur .

L'homme pourraît devenir petit à petit une forme de robot, grâce à des organes électroniques de rechange .N'est-ce pas éthiquement plus acceptable ?

En attendant aussi de pouvoir cultiver des organes naturelles de rechange .

Il faut donc faire les bons choix, et ne pas trop se précipiter à l'aveuglette .

J'espère donc sincèrement, que nous allons trouvé des remèdes miracles qui éviteront de martyriser notre conscience .

Il faut être très ferme, et très courageux pour dire NON à l'exploitation des cellules souches embryonnaires, surtout si l'on a des proches qui pourraient en avoir besoin .
Et l'on ne peut pas dire qu'un être est méchant, en disant OUI, bien au contraire .L'on peut simplement lui reproché d'être trop ému, et certainement manipulé .

Il est d'ailleurs scandaleux, de manipuler les consciences en les rendant impatient, ou en leurs faisant perdre du temps .


A ce jour, on ne parle pas assez de cellules souches adultes, qui de toute évidence ont des propriétés voisines des cellules embryonnaires humaines .D'autre part, elles ont apparement l'avantage d'empêcher toute forme de rejet dû à des transplantations externes(venant d'un donneur), puisqu'elle peuvent être prélevées directement sur celui qui en a besoin .

Les scientifiques ont tous reconnu, l'importance de cette découverte en se contredisant sur les apports que peuvent génerer les cellules souches adultes .

Certains pensent que les cellules souches embryonnaires peuvent régénerer des tissus ou organes malades .En quelquesorte les réssuciter en sacrifiant un embryon pour sauver une autre vie .

D'autres sont certains, qu'il y a d'importants risques de rejets, et un réel risque d'avoir de nombreuses manifestations malignes .

Pour d'autres les cellules souches adultes sont beaucoup mieux que les cellules souches embryonnaires .

Et puis il y en a qui disent que ces deux découvertes peuvent être complémentaires .

Il faut bien sûr se mettre à la place des familles des victimes ou des victimes elles-mêmes qui veulent sauver leurs peaux .Et qui considèrent qu'à ce jour, l'embryon n'a pas de statut, donc pas de droit .

Mais il y en a d'autres comme de nombreux républicains, et comme les catholiques, qui considèrent qu'on n'a pas le droit de jouer avec la vie ou la mort, de cette façon ou d'une autre .

Bien sûr, il y a de nombreux trafics autour des cellules souches embryonnaires .Certains y voyent donc une manière de continuer à s'enrichir .

Ce sont donc, ceux qui sont contre l'avortement, qui sont également contre l'utilisation des cellules souches embryonnaires .

On ne peut donc pas leurs en vouloir, car ils protègent la vie, et empêchent des dérives malsaines .

Le plus grave dans cette affaire, c'est que personne n'est en mesure de dire(ou ne veut dire) réellement où commence la vie .Il est donc inconcevable de jouer de cette façon avec elle .

Il faut donc être très patient, c'est un fait .Mais il faut aussi écouter les scientifiques qui font réellement avancer les choses .Et ne pas se baser uniquement sur ses propres recherches ou idéologies(voire contraintes à demi-politiques)
Même si certaines peuvent être de l'intox, ralentir ou faire douter .Il faut reconnaître qu'on a l'impression que les savants ne sont pas informés correctement .Ils ne veulent peut-être pas l'être .Il est pourtant de leurs devoirs d'informer le public également .Ce qu'ils ne font pas .Ils prèfèrent donc expérimenter leurs propres découvertes ou hypothèses de travail(ou ce qu'on leurs demande) .

Il est donc nécessaire que les patients et les familles s'informent de tout ce qui se fait et de tout ce qui se dit, pour prendre la bonne décision .

Le débat risque donc d'être encore long et passionné, puisque c'est un grave problème de sociète, qui mériterait de remplacer nombreuses émissions de télévisions ou de radios(qui ne passent que de la musique et des chansons qui ne valent rien...dire) .Pas trop longtemps, quand même, car celà voudrait dire que les médias pourraient retarder le traitement de certaines découvertes pour faire de l'audience .

En FRANCE l'importation de cellules souches embryonnaires a déjà été autorisée .Voilà ce que dit un article des ECHOS DU 6 OCTOBRE "Le décret autorisant l'importation de cellules souches embryonnaires humaines à des fins de recherche a été publié hier. Les établissements autorisés auront désormais le droit d'effectuer des recherches, à condition qu'elles soient susceptibles « de permettre des progrès thérapeutiques majeurs ». En attendant la mise en place de l'agence de biomédecine prévue par la loi, les autorisations seront décernées par les ministères de la Recherche et de la Santé. Elles seront valables pour une durée de cinq ans, et uniquement pour des lignées cellulaires issues d'embryons ne faisant plus l'objet d'un projet parental."
Elle prèfère donc sacrifier des embryons étrangers, plutôt que des embryons français .Ce qui n'a pas vraiment de valeurs morales .
Extrait du journal LA CROIX
"La Croix
SCIENCE, mercredi 6 octobre 2004, p. 7
Feu vert à la recherche sur les cellules souches. sciences Le décret autorisant à importer des lignées de cellules souches embryonnaires a été présenté hier.
GOMEZ Marianne
Cette fois, c'est fait. Le décret autorisant l'importation de cellules sou ches embryonnaires pour la recherche est paru. Les ministres de la santé et de la recherche, Philippe Douste-Blazy et François d'Aubert, ont présenté officiellement hier ce dispositif transitoire qui permettra aux chercheurs d'entamer leurs travaux en attendant l'entrée en vigueur de la loi de bioéthique du 6 août 2004. Publié au JO du 30 septembre, ce texte, qui comporte 22 articles, précise les procédures d'autorisation auxquelles devront se soumettre les équipes de chercheurs, ainsi que l'encadrement éthique de ces recherches.
La publication de ce décret était très attendue par les équipes scientifiques qui travaillent déjà sur les cellules souches animales. En effet, le 6e programme cadre de recherche et de développement (PCRD) européen va financer deux importants programmes de recherches sur les cellules souches. Pour y participer, les chercheurs intéressés doivent avoir déposé leur dossier au plus tard le 16 novembre. Il y avait donc, de ce point de vue, urgence. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de permettre sans attendre l'importation de cellules humaines. Car si la nouvelle loi de bioéthique autorise dorénavant les recherches sur ces cellules, c'est à la condition qu'elles soient soumises à une Agence de la biomédecine... qui n'est pas encore créée.
Pour contourner cet obstacle, le décret prévoit la mise en place d'un comité ad hoc, calqué sur le modèle de la future agence. Celui-ci devrait être prêt dans quelques jours. Il comprendra notamment des représentants de l'État, du Parlement,des membres du Conseil d'état, de la Cour de cassation, du Comité d'éthique, de la Commission consultative des droits de l'homme ainsi que quatre représentants d'associations et six experts scientifiques. Son président devrait être un scientifique n'ayant plus de responsabilité au sein d'un laboratoire, explique-t-on au ministère de la recherche, et ce afin d'éviter tout conflit d'intérêts.
Toutes les demandes d'importation passeront par ce comité, qui aura trente jours pour se prononcer. Celui-ci devra d'abord « vérifier le respect des principes éthiques », à savoir que les cellules importées ont bien été prélevées « sur des embryons conçus in vitro dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation et ne faisant plus l'objet d'un projet parental » et que le couple dont les embryons sont issus « a consenti préalablement à ce que ses embryons fassent l'objet de recherches ». Puis le comité se penchera sur la « pertinence » de la recherche envisagée et son « intérêt pour la santé publique ». Il devra notamment s'assurer que la recherche envisagée « est susceptible de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et qu'elle ne peut être poursuivie par une méthode alternative d'efficacité comparable », selon les termes de la loi, repris dans le décret, et qui marquent une volonté du législateur de ne pas ouvrir grand les vannes de ces recherches.
C'est sur la base de ces données que les ministres de la santé et de la recherche donneront, ou non, leur aval, au cas par cas, aux projets qui leur seront transmis. Gilles Bloch, directeur adjoint de cabinet du ministre délégué à la recherche, estime que « les choses vont maintenant aller très vite ; le comité ad hoc est quasi prêt et les modèles de dossiers sont déjà dans les organismes de recherche ».
Les chercheurs s'inquiètent toutefois des « lourdeurs » et des « contraintes », administratives et techniques, imposées par le décret, comme l'envoi d'un dossier en 22 exemplaires ou les normes exigées sur les matériels ou les locaux. Des inquiétudes infondées, répond Gilles Bloch. Selon lui, « le gouvernement n'a aucune envie de poser des exigences exorbitantes », mais a au contraire le souci que ces recherches puissent démarrer au plus tôt, avec de premières autorisations accordées dès ce mois-ci."


Tout abus est donc envisageable...(à suivre)

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